Quelques photographies de Rémy Saglier

Nous avons découvert ces deux magnifiques clichés réalisés par Rémy Saglier, un de nos fidèles contributeurs. Doté d’un regard créatif et d’un gros talent pour composer ses photos, Rémy Saglier nous livre régulièrement des images fortes, à la fois esthétiques et émotives, qui nous font percevoir d’une autre manière la ou les réalités du quotidien.

Une photographie de Rémy Saglier
Une photographie de Rémy Saglier © tous droits réservés

Une photographie de Rémy Saglier

La photo de couverture de ce site web a été réalisée et proposée aux éditions Lou Can par Rémy Saglier. Un grand merci à lui.

Manifeste d’un artiste vacuitaire, par Bart No-Art

Bart Giordana par Marta Wydler

Si comme moi, cher lecteur, tu adhères à l’un des principes fondamentaux du Tractatus logico-philosophicus (ce dont je ne doute guère), tu t’interroges sûrement sur la nécessité d’un tel manifeste qui au premier abord pourrait passer pour un exercice d’onanisme intellectuel. Je te réponds sans hésiter, comme l’avait fait Wittgenstein à l’époque que « tout ce qui proprement peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ». Nous retrouvant ainsi sur un terrain d’entente (je t’écris tu me lis, consensus fort pratique dans le cas présent), je vais pouvoir enfin rentrer dans le vif du sujet. Dans cette époque sombre où pour exister aux yeux d’un public, mû par une faim insatiable de nouveautés, les artistes se voient contraints de produire toujours plus (pour gagner plus), j’ai choisi comme démarche artistique de me la toucher sévère et de ne rien produire. Soyons clair je n’ai aucun rapport avec l’anti-art des dadaïstes ou le non-art des années soixante, je ne suis ni un bandit de grand chemin ni un nihiliste, ma conception de l’art se rapproche plus de celle de Claude Galien qui disait « Ars est systema præceptorum universalium, verorum, utilium, consentientium, ad unum eumdemque finem tendentium ». Me voilà donc tiraillé entre la sagesse antique qui veut que l’art exprime une vérité partagée par tous et les affirmations des penseurs modernes qui pour la plupart déclarent que l’art éloigne de la vérité.

N’en déplaise à Nietzsche, Freud et Debord les artistes ne sont pas forcément des pleutres, des névropathes ou de vulgaires bateleurs, ils s’évertuent à rendre leur vérité universelle et de ce fait je t’en offre une à toi public : toutes ces œuvres que tu as pu contempler et que tu contempleras, celles qui t’ont fait vibrer comme celles qui t’ont donné la nausée, une chose est sûre, c’est que moi Bart, je ne les ai pas faites. Te voilà équipé, cher lecteur, d’une vérité universelle qui ne te fera jamais passer pour un sot, ainsi lorsque la jolie blonde que tu croises lors d’une exposition te demandes « mais c’est super, c’est de qui ? », tu pourras répondre sans sourciller avec un air de connaisseur averti « je ne sais pas mais c’est sûrement pas un Bart ».

Mais ce n’est pas tout, elle est aussi utile, imagine le jeune critique d’art qui doit rendre rapidement un papier sur un tableau qu’il déteste ou qui ne l’inspire pas beaucoup, au lieu de tourner en rond devant sa page toujours blanche il pourra sans hésiter signifier à ses lecteurs que « bien que cette œuvre n’ait que peu d’attrait elle a au moins celui de ne pas avoir été produite par Bart ». Te voilà comblé autant que je le suis et je ne doute pas que tu iras prêcher la bonne parole dans les milieux divers et variés que tu fréquentes, je te salue lecteur et n’oublie pas « Bart n’a pas produit ça ». Je tiens à préciser qu’aucun philosophe, artiste peintre, sculpteur ou animal n’a été blessé lors de l’écriture de ce manifeste, de plus, si tu as l’âme d’un écologiste et te pose des questions sur son bilan carbone, je te propose de le lire, le relire ou le faire lire à d’autres en retenant ta respiration tu feras ainsi un petit geste pour la planète.

Bart No-art.

Ce texte rédigé par Bart Giordana dit Bart No-Art a été publié dans le Lou Can numéro 2 sur le thème « Guerre(s) » à découvrir sur cette page.

La photo de couverture de cet article est d’après un dessin de Märta Wydler.

Disparition de Bart Giordana, participant au Lou Can N°2

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Bart Giordana, alias Bart No-Art, participant au second numéro de la revue Lou Can. Musicien passionné, il aura illuminé les gens de son entourage par sa gentillesse et son intelligence. Toute notre affection va à sa famille. Bon voyage Bart !

Bart Giordana, par Eric Clément-Demange
Bart Giordana, par Eric Clément-Demange

Réalisation d’une jaquette pour le Journal d’une Exposition de Jérémy Taburchi

Notre premier ouvrage individuel publié, le « Journal d’une exposition, petit manuel à l’usage des artistes débutants et autres utopistes » se dote d’une agréable jaquette pelliculée brillante destinée à protéger le beau papier choisi pour la couverture du livre. Les personnes qui ont déjà acquis le livre dans le passé peuvent demander à obtenir gratuitement la jaquette (celle-ci sera disponible dans une ou plusieurs librairie de Nice et d’ailleurs).

La jaquette du Journal d'une exposition
La jaquette du Journal d’une exposition

Notre dernier ouvrage publié est présenté à la Librairie Niçoise, rue Defly

La Librairie Niçoise, ce lieu tant apprécié des bibliophiles en tout genre, nous fait le grand plaisir de mettre en avant notre premier livre publié « le Journal d’une Exposition ». Un grand merci à Thierry Desouche qui nous renouvelle ainsi sa confiance, lui qui suit les aventures de la revue Lou Can depuis les débuts. Nous vous invitons vivement à lui rendre visite !

  • Nos livres à la Librairie Niçoise rue Defly à Nice
  • Nos livres à la Librairie Niçoise rue Defly à Nice
  • Nos livres à la Librairie Niçoise rue Defly à Nice
  • Nos livres à la Librairie Niçoise rue Defly à Nice
  • Nos livres à la Librairie Niçoise rue Defly à Nice
  • Nos livres à la Librairie Niçoise rue Defly à Nice

Les éditions Lou Can à l’honneur à la Ferus Gallery de Saint-Jean-Cap-Ferrat

Les éditions Lou Can sont à l’honneur à la Ferus Gallery de Saint-Jean-Cap-Ferrat. En effet cette dernière présente dans ses locaux notre premier ouvrage, le Journal d’une exposition de Jérémy Taburchi, à côté de quelques unes de ses oeuvres. Nous remercions vivement Didier Viltart pour l’immense plaisir qu’il nous fait ainsi.

Les éditions Lou Can à la Ferus Gallery
Les éditions Lou Can à la Ferus Gallery

Publication du Journal d’une exposition

« Le journal d’une exposition, petit manuel à l’usage des artistes débutants et autres utopistes ».

La version « Classique » du livre paru chez Baie des Anges éditions en 2016 est enfin disponible.

Ce Journal d’une exposition, rédigé par Jérémy Taburchi en 2014 durant les quelques mois qui ont précédé et suivi une exposition de ses peintures, nous plonge dans la pensée de l’artiste et nous laisse approcher de manière intime les problématiques tant techniques que personnelles qui occupaient son esprit à l’occasion de cette période d’affairement si particulière. Véritable ouvrage sociologique, l’artiste y dévoile quelques secrets de sa profession, mais également les éléments de sa vie privée qui ont influencé le contenu de son travail artistique, établissant ainsi les liens entre l’origine et l’imaginaire d’une oeuvre. Le lecteur pourra percevoir dans le sous-titre du livre, Petit manuel à l’usage des artistes débutants et autres utopistes, le désir de l’auteur de partager un savoir, de transmettre un message.

Jérémy Taburchi est né à Nice en 1974. Artiste plasticien, peintre, dessinateur de presse et écrivain, il travaille sur plusieurs thématiques dont le Chat Rose, un personnage multi-support parfois  ludique, parfois cynique, dont il est question dans cet ouvrage. Aussi auteur d’une série de livres dits des « Antibiographies » – de véritables fausses biographies d’artistes de Nice et d’ailleurs – l’artiste affirme ainsi son attirance pour l’humour et le surréalisme. Jérémy Taburchi est également l’initiateur de la Revue Lou Can, sous l’égide de laquelle est placé ce livre.

Cliquez ici pour acheter le livre.

Tirage de 100 exemplaires chacun étant numérotés à la main.

Les vingt premiers exemplaires contiennent en plus une estampe signée et numérotée (voir le projet d’estampe non définitif dans les images ci-contre). Ils seront livrés dans une belle boite en aluminium rehaussée, avec un marque-page. L’estampe est protégée dans une pochette en papier cristal.

Boites et livres Journal d'une exposition
Boites et livres Journal d’une exposition

D’un format de 18x24cm, l’estampe s’adaptera facilement à tous les cadres standards, avec ou sans marie-louise. Le dessin avec la banane représenté ci-contre en photo présente un détail du projet d’estampe (non définitif). Il sera intitulé « Scène mythologique avec banane » d’après un des tableaux dont il est question dans le livre. L’estampe sera réalisée à partir d’un tirage photographique sur papier argentique rehaussé d’acrylique (traits noirs) et de diverses techniques.

Vous pouvez demander un numéro particulier si vous le souhaitez, s’il est disponible ce sera celui qui vous sera expédié.

102 pages en noir et blanc.

ISBN 978-2-9562186-0-9

Estampe Journal d'une exposition
Estampe Journal d’une exposition

Publication de la version Classique du Journal d’une exposition

Couverture du journal d'une exposition

Lors de sa dernière grande exposition niçoise datant de 2014, Jérémy Taburchi a tenu le journal des faits et des pensées qui ont accompagné la préparation de l’événement. Les problématiques techniques, les conflits de personnes, la vie intime de l’artiste, y sont abordés sans tabous, donnant à cet essai un caractère sociologique indéniable. Les particularités du milieu artistique niçois, ses lumières et ses ombres, y sont dévoilées. Posant un regard parfois dur, parfois tendre, sur les personnages et les mythes qui habitent ce microcosme, Jérémy Taburchi dévoile les secrets habituellement bien gardés de l’arrière-boutique des faiseurs d’Art azuréens…

Le Journal d'une exposition, petit manuel à l'usage des artistes débutants et autres utopistes

Cette première publication « hors-revue » permet aux éditions Lou Can de poser un pied sur le territoire des beaux livres. Souhaitons que ce ne soit que le début d’une belle et longue aventure dans le milieu de l’édition et de la littérature !

Imprimée dans de beaux papiers, avec une couverture couleur et un intérieur noir et blanc, le livre contient 102 pages, et chaque exemplaire est numéroté à la main de 1 à 100 (le livre a été tiré à cent exemplaires). Les vingts premiers d’entre eux sont accompagnés d’une estampe numérotée et signée par l’artiste. Vous pouvez vous procurer le livre en ligne ici ou en cliquant sur l’image ci-dessus.

Vous pouvez vous procurer le livre en cliquant sur ce lien.

Le Lou Can 7 est en préparation !

Tango, de Charles Turcat

Le septième opus de la revue Lou Can est actuellement en cours de préparation. Avec toujours présente cette volonté de changement et de créativité qui nous anime, nous avons souhaité pour ce numéro modifier la façon de procéder à l’élaboration de la revue. Le thème pour l’instant n’est donc pas dévoilé. Bientôt peut-être !

Thème du prochain numéro : La Grande Bouffe

Le thème du prochain numéro de la revue Lou Can est « La Grande Bouffe ». Le clin d’oeil au film de Marco Ferreri est évident, avec tout ce que ce dernier peut évoquer de scandaleux ou de critique. Pour autant, au delà des questions sociétales, ce thème laisse la porte ouverte à une réflexion plus large sur les notions de nourriture et de culture. « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ». Nous vous invitons avec ce sixième numéro de la revue, à venir déguster en entrée une farandole de bons mots, suivie d’une daube raviolis et idées neuves. En dessert, un fondant de dessins, saupoudré de photos. Les propositions de contributions seront reçues jusqu’au 30 juin 2016 selon les modalités évoquées dans cette page.

Présentation thème sixième numéro
Présentation thème sixième numéro