Lou Can à la librairie Jean Jaurès à Nice

Une des institutions du monde du livre niçois accueille la revue : la Librairie Jean Jaurès propose maintenant à la vente le septième numéro de ce projet artistique et littéraire niçois. Un grand merci à elle ! Vous pouvez vous rendre sur place à l’adresse suivante : 2 rue Centrale, Nice. Ou visiter leur site internet en cliquant ici.

La revue Lou Can à la FACN

La Revue Lou Can bien en vue à la Fédération des Associations du Comté de Nice dans leurs locaux niçois, ou à retrouver sur leur stand lors du Festival du Livre de la Haute-Tinée dès demain. Un numéro particulièrement reconnaissable grâce à au « Masque » de Maurice Maubert qui l’illustre 🎨

Un septième numéro placé sous le thème « Tropiques »

Après l’Aube, Guerre(s), la Vague, le Futur, Bosio, la Grande Bouffe, voici donc le septième numéro de la revue Lou Can avec pour cet opus le thème « Tropiques ». Nous pouvons vous l’assurer, nos aimables contributeurs, artistes, photographes, poètes et écrivains, ont été particulièrement inspirés. Nul doute que vous apprécierez cette édition toute de saveurs tropicales. A noter que la charte graphique de la couverture et des pages intérieures évolue légèrement, pour souligner le désir de renouveau qui est souhaité avec ce numéro.

Revue Lou Can 7 couverture Maurice Maubert
Revue Lou Can 7 couverture Maurice Maubert

La couverture du Lou Can 7 sur le thème « Tropiques », illustrée par un Masque de Maurice Maubert intitulé « Masque Œil II ».

Manifeste d’un artiste vacuitaire, par Bart No-Art

Bart Giordana par Marta Wydler

Si comme moi, cher lecteur, tu adhères à l’un des principes fondamentaux du Tractatus logico-philosophicus (ce dont je ne doute guère), tu t’interroges sûrement sur la nécessité d’un tel manifeste qui au premier abord pourrait passer pour un exercice d’onanisme intellectuel. Je te réponds sans hésiter, comme l’avait fait Wittgenstein à l’époque que « tout ce qui proprement peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ». Nous retrouvant ainsi sur un terrain d’entente (je t’écris tu me lis, consensus fort pratique dans le cas présent), je vais pouvoir enfin rentrer dans le vif du sujet. Dans cette époque sombre où pour exister aux yeux d’un public, mû par une faim insatiable de nouveautés, les artistes se voient contraints de produire toujours plus (pour gagner plus), j’ai choisi comme démarche artistique de me la toucher sévère et de ne rien produire. Soyons clair je n’ai aucun rapport avec l’anti-art des dadaïstes ou le non-art des années soixante, je ne suis ni un bandit de grand chemin ni un nihiliste, ma conception de l’art se rapproche plus de celle de Claude Galien qui disait « Ars est systema præceptorum universalium, verorum, utilium, consentientium, ad unum eumdemque finem tendentium ». Me voilà donc tiraillé entre la sagesse antique qui veut que l’art exprime une vérité partagée par tous et les affirmations des penseurs modernes qui pour la plupart déclarent que l’art éloigne de la vérité.

N’en déplaise à Nietzsche, Freud et Debord les artistes ne sont pas forcément des pleutres, des névropathes ou de vulgaires bateleurs, ils s’évertuent à rendre leur vérité universelle et de ce fait je t’en offre une à toi public : toutes ces œuvres que tu as pu contempler et que tu contempleras, celles qui t’ont fait vibrer comme celles qui t’ont donné la nausée, une chose est sûre, c’est que moi Bart, je ne les ai pas faites. Te voilà équipé, cher lecteur, d’une vérité universelle qui ne te fera jamais passer pour un sot, ainsi lorsque la jolie blonde que tu croises lors d’une exposition te demandes « mais c’est super, c’est de qui ? », tu pourras répondre sans sourciller avec un air de connaisseur averti « je ne sais pas mais c’est sûrement pas un Bart ».

Mais ce n’est pas tout, elle est aussi utile, imagine le jeune critique d’art qui doit rendre rapidement un papier sur un tableau qu’il déteste ou qui ne l’inspire pas beaucoup, au lieu de tourner en rond devant sa page toujours blanche il pourra sans hésiter signifier à ses lecteurs que « bien que cette œuvre n’ait que peu d’attrait elle a au moins celui de ne pas avoir été produite par Bart ». Te voilà comblé autant que je le suis et je ne doute pas que tu iras prêcher la bonne parole dans les milieux divers et variés que tu fréquentes, je te salue lecteur et n’oublie pas « Bart n’a pas produit ça ». Je tiens à préciser qu’aucun philosophe, artiste peintre, sculpteur ou animal n’a été blessé lors de l’écriture de ce manifeste, de plus, si tu as l’âme d’un écologiste et te pose des questions sur son bilan carbone, je te propose de le lire, le relire ou le faire lire à d’autres en retenant ta respiration tu feras ainsi un petit geste pour la planète.

Bart No-art.

Ce texte rédigé par Bart Giordana dit Bart No-Art a été publié dans le Lou Can numéro 2 sur le thème « Guerre(s) » à découvrir sur cette page.

La photo de couverture de cet article est d’après un dessin de Märta Wydler.

Bonnes fêtes aux Loucanthropes !

Cher(e)s ami(e)s Loucanthropes, la revue Lou Can vous souhaite de superbes, de succulentes, d’heureuses fêtes de fin d’année. En ce qui nous concerne 2016 à venir se révélera pleine de surprises. Avec la sortie probable (enfin) du premier hors-série de la collection. Cela fait longtemps que l’on vous en parlait, mais ce coup-ci c’est fait, l’ouvrage est en correction et sortira dans les prochains mois, sans doute en partenariat avec une prestigieuse maison d’édition. Mise à part cette innovation deux numéros verront peut-être le jour si les Parques prêtent vie à ce projet : un numéro dédié à un artiste, à l’instar du numéro 5 dédié à Laurent Bosio, et un autre numéro reprenant la formule plus classique de la revue, avec un thème, un appel à participation et plusieurs auteurs. Mais ça, c’est une autre histoire, l’avenir nous dira s’ils verront le jour… Au plaisir de vous revoir, de vous croiser, de vous biser, de vous saluer, au cours d’une de nos conviviales soirées Loucanesques.

La revue Lou Can invite Laurent Bosio

Une peinture de Laurent Bosio à l'occasion du Lou Can 5

A l’occasion de son cinquième numéro, la revue Lou Can invite Laurent Bosio a occuper ses pages. Autour de la thématique « L’imaginaire dessinée de Laurent Bosio », les pages de la revue égraineront ses figures colorées et fantastiques. Doté d’un des meilleurs coup de crayon de la Côte d’Azur, l’artiste offrira ainsi au lecteur un avant goût de son univers si particulier.

Ce numéro de la revue met donc en avant le rêve et l’imaginaire, comme aliment premier de la créativité d’un artiste désormais incontournable dans la région niçoise. Et ailleurs.

Une peinture de Laurent Bosio à l'occasion du Lou Can 5
Une peinture de Laurent Bosio à l’occasion du Lou Can 5