Soirée de présentation du Lou Can 5

Soirée de présentation ce vendredi 3 juillet à partir de 18h à l’Atelier Franck Michel, la nouvelle galerie d’art contemporain à Nice. Un numéro dédié à Laurent Bosio.

Sortie du Lou Can 5 dédié à Laurent Bosio
Sortie du Lou Can 5 dédié à Laurent Bosio

La revue grandit, change et s’améliore. Nous tentons pour ce cinquième numéro une nouvelle formule qui sera destinée à se pérenniser : ses pages seront dorénavant ouvertes à un et un seul artiste par opus. Pourquoi ce changement ? Principalement pour des questions de temps : avec un seul contributeur, la revue se prépare plus facilement et plus rapidement, laissant ainsi espérer des parutions plus régulières tout au long de l’année.

Ce cinquième numéro est dédié à l’artiste niçois Laurent Bosio. Peintre, dessinateur, sculpteur, Laurent est un touche à tout talentueux et énergique. Ses thème d’inspiration, très telluriques, nous font plonger dans son univers fantastique, peuplé d’étranges créatures, à l’instar de ses fameuses Cocottes, ou de forêts d’arbres aux racines noueuses, ses Bonzaïs, que l’artiste décline sur papier ou en métal à l’occasion de sculptures monumentales. Ses figures niçoises, telle que Catherine Ségurane, sont aujourd’hui estimées par les collectionneurs les plus influents. Ce numéro de la revue Lou Can s’intéressera en priorité à l’oeuvre graphique de Laurent Bosio.

Les cinq numéros de la revue Lou Can
Les cinq numéros de la revue Lou Can

Les textes qui accompagnent les dessins, peintures et photos sont de Jérémy Taburchi.

Ce numéro de la revue est bilingue français-niçois. Les traductions en niçois ont été réalisées par Vicky Bosio, un grand merci à lui.

Un grand remerciement aussi aux partenaires de la revue : en tout premier lieu l’Atelier Franck Michel qui nous offre d’accueillir la soirée de présentation, ainsi que Opera Gallery Monaco, Jean-Philippe Bourgeno et Monaco Beaux-Arts.

Lien Google Maps pour accéder à la soirée de vendredi.

En raison des travaux du Tramway, les parkings du Port ou du MAMAC conseillés.

Réception du bon à tirer du cinquième numéro

Le bon à tirer du cinquième numéro de la revue Lou Can a été reçu. Impression et façonnage parfaits comme d’habitude. Dans cette édition, entièrement consacrée à l’artiste Laurent Bosio, le lecteur attentif pourra découvrir l’oeuvre graphique de l’artiste. Les textes qui accompagnent les photos et dessins ont été rédigés à la demande de ce dernier par Jérémy Taburchi, également éditeur de la revue. Vous pourrez acheter votre exemplaire lors de la soirée de présentation de ce cinquième opus lors de la soirée de présentation qui se déroulera à l’Atelier Franck Michel, rue Ségurane à Nice début juillet 2015.

Bon à tirer revue Lou Can numéro 5
Bon à tirer revue Lou Can numéro 5

La revue Lou Can invite Laurent Bosio

Une peinture de Laurent Bosio à l'occasion du Lou Can 5

A l’occasion de son cinquième numéro, la revue Lou Can invite Laurent Bosio a occuper ses pages. Autour de la thématique « L’imaginaire dessinée de Laurent Bosio », les pages de la revue égraineront ses figures colorées et fantastiques. Doté d’un des meilleurs coup de crayon de la Côte d’Azur, l’artiste offrira ainsi au lecteur un avant goût de son univers si particulier.

Ce numéro de la revue met donc en avant le rêve et l’imaginaire, comme aliment premier de la créativité d’un artiste désormais incontournable dans la région niçoise. Et ailleurs.

Une peinture de Laurent Bosio à l'occasion du Lou Can 5
Une peinture de Laurent Bosio à l’occasion du Lou Can 5

Bastille sur Mer ou La prise du Château Grimaldi

A l’occasion de la Biennale 2014 de l’UMAM, la fine fleur des troupes artistiques méditérrannéenne s’est emparée du château Grimaldi de Cagnes sur Mer. Ce rendez-vous incontournable du calendrier créatif azuréen nous offre cette année à découvrir des œuvres d’artistes venus de tout le pourtour de notre mare nostrum : Grèce, Espagne, Turquie, Israël, Tunisie, Algérie, Maroc, Italie, Iran, Lybie, Syrie, Egypte, Istrie et France.

Le thème annoncé « Mises en Scènes » affirme la volonté des organisateurs de s’accaparer ce lieu majestueux qu’est le château-musée Grimaldi du Haut de Cagnes. Les déambulations que proposent les quatre niveaux du bâtiment, offraient la possibilité aux artistes invités de quelques belles installations. La revue Lou Can ne distribuera pas de bons ou de mauvais points, mais se contentera de citer ses préférées, en parfaite subjectivité, et tout en regrettant que le fil conducteur entre les différentes salles soit parfois perdu, au profit de l’excellence des pièces présentées. Le visiteur se fera un plaisir d’arpenter le dédale grimaldien afin de s’y forger sa propre opinion.

Nous avons été particulièment impressionnés par les travaux de Mauro Corda, Yves Hayat, Tom Herck, Héléna Krajewicz, Marco Maroni et de Nicolas Rubinstein qui a par ailleurs reçu le Prix de la ville de Cagnes-sur-Mer. Le Prix Matisse est quant à lui attribué à un syrien, Bahram Hajou. Le Prix Bonnard étant attribué à Guy Brunet.

L'installation de Mauro Corda à l'occasion de la Biennale de l'UMAM 2014.
L’installation de Mauro Corda à l’occasion de la Biennale de l’UMAM 2014.
© Photo Jérémy Taburchi

« Un prix Jean Moulin était également décerné. Sa création avait été annoncée lors de l’Hommage à Jean Moulin qui a eu lieu cet hiver dans six lieux d’expositions organisés par l’UMAM. Un lien profond unit l’UMAM au résistant : en effet ses amis qui exposeront pour la première fois dans sa galerie de la rue de France à Nice étaient Matisse et Bonnard, parrains fondateurs de l’union. C’est donc « Corps en résonance » de Naziha Mestaoui qui est récompensé. Son installation sonore et visuelle interactive génère un reflet lumineux et des sons au passage du visiteur. Son bol en cristal se met alors à tourner et l’eau crée des formes géométriques ondulantes. Elle va bénéficier d’une résidence et d’une exposition au Centre International d’Art Contemporain de Carros. » (D’après le texte de Christian Gallo sur le site de l’association).

Nous soulignerons la volonté des administrateurs d’inscrire cette biennale dans une démarche de paix et de dialogue entre les peuples, à l’heure où les armes et la haine s’aiguisent dans beaucoup de régions du monde, ainsi qu’en Europe.

Notons que des participants réguliers à la revue Lou Can exposent leur production à cette occasion : Martin Caminiti, Gilles Miquelis et Roxane Petitier, félicitations à eux.

Malheureusement il s’agira certainement de la dernière exposition à laquelle a participé Ultra-Violet de son vivant, puisque l’artiste est décédée dans le courant du mois de juin.

Nous terminerons en disant que cette Biennale nous a semblé fortement marquée par la personnalité de la commissaire d’exposition, Simone Dibo-Cohen, pour le meilleur et pour le noir… c’est parfait, puisqu’elle assume cette subjectivité dans l’introduction du catalogue d’exposition. La lumière, le noir, celle qui pourrait être l’égérie de Soulage ne se drape-t-elle pas in fine d’un habit tissé aux couleurs de la destinée de l’Humanité toute entière ?

Jérémy Taburchi
Pour la revue Lou Can

Publication du deuxième volume Des Artistes Sous Antibios de Jérémy Taburchi

Le second volume Des Artistes Sous Antibios est paru chez Baie des Anges éditions à l’occasion du Festival du Livre de Nice 2014. Ce recueil de 10 véritables fausses biographies de vrais artistes de Nice (et d’ailleurs), nous offre une plongée dans l’univers humoristique et surréaliste de son auteur, Jérémy Taburchi. Les vies passées et supposées de Martin Caminiti, Virginie Broquet, Kristian, Roxane Petitier, Laurent Bosio, Aazclairicia, Gilles Miquelis, Nivese, Claude Rosticher mais aussi Héléna Krajewicz sont dévoilées aux yeux des lecteurs dont nous sommes certains qu’il seront surpris et amusés.

Dans ce livre, le milieu artistique niçois en prend un sacré coup : un des tenant de l’École de Nice se révèle être un ancien criminel, un autre artiste émergent cache sa lycanthropie, tandis que certains ont découvert leur vocation lors d’une baignade mystique à Goa ou dans un pensionnat alsacien…

Procurez-vous le livre dans toutes les bonnes librairies niçoises ou bien en ligne sur le site de l’éditeur : www.baiedesanges-editions.com

Couverture Des Artistes Sous Antibios, volume 2, aux éditions Baie des Anges.
Couverture Des Artistes Sous Antibios, volume 2, aux éditions Baie des Anges.

Patrick Moya dans le Cloud, épisode 2…

La revue Lou Can est heureuse d’annoncer la réédition du livre « L’art dans le nuage, du réel au virtuel et inversement » de Patrick Moya. L’artiste qui est un collaborateur régulier des Chroniques Artistiques Niçoises, ajoute dans cette nouvelle édition, des images et des photos, ainsi que des textes inédits. Véritable interrogation sur l’art au travers de l’émergence des nouvelles technologies, Moya nous propose dans ce livre une pensée unique, fruit de ses 40 années d’expérimentations créatrices. Chez Baie des Anges éditions, www.baiedesanges-editions.com, préface de Florence Canarelli, 8,50€.

L'Art dans le Nuage de Patrick Moya
L’Art dans le Nuage de Patrick Moya

La revue Lou Can – Chroniques Artistiques Niçoises, un nouvel éditeur pour les auteurs

Courant 2014, le projet artistique lié à la revue Lou Can – Chroniques Artistiques Niçoises a évolué : ces dernières permettent dorénavant aux auteurs, créateurs, dessinateurs d’être édités dans la collection qui était jusque là réservée à la revue.

Le format poche 11x17cm est maintenu pour ces projets a priori. Néanmoins nous pourrons étudier en partenariat avec les auteurs des projets plus adaptés s’ils le souhaitent.

Les thématiques des manuscrits recevables par ces CAN seront assez larges : en priorité elles seront soit liées directement ou indirectement au sud-est français, soit à une réflexion artistique ou philosophique globale. Cela n’exclut pas les auteurs ayant d’autres thèmes de prédilection de nous adresser leur proposition.

La revue Lou Can, et ses Chroniques Artistiques Niçoises s’inscrivent donc dans la démarche d’une maison d’édition classique.

Vous pouvez contacter l’éditeur, Jérémy Taburchi, depuis la page contact.

Évolution du projet Lou Can

La revue offrira à l’avenir la possibilité à un artiste ou à un écrivain de la région (et d’ailleurs) de prendre possession de ses pages, et d’en faire ce qu’il souhaite. C’est ainsi que ces Chroniques Artistiques Niçoises offriront toujours plus la possibilité aux créateurs de l’image et de l’écrit, d’être édité. Vous pouvez nous envoyer vos propositions, idées, manuscrits depuis la page contact de ce site web.

Lou Can en Argentine
Lou Can en Argentine, sur le glacier de Perito Moreno. Une photo par Patrice Palmero, tous droits réservés.

Le Niçois et le Papou de Jérémy Taburchi

Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir un des textes publiés dans le quatrième numéro de la revue Lou Can sur le thème du Futur intitulé « Le Niçois et le Papou ». Il s’agit d’un écrit de Jérémy Taburchi, qui tente d’explorer les liens entre les notions de futur et de culture.

Voici le texte (cliquez sur Lire plus pour découvrir l’intégralité du récit) :

De retour d’une réunion extraordinaire du comité de sécurité de l’ONU, un Niçois et un Papou devisent de tout et de rien, assis sereinement dans leur fauteuil « Classe Affaire » d’Air France. Les événements en Syrie, qui ont causé ladite réunion, occupent encore leurs esprits pétillants comme les bulles du champagne servi par la délicieuse hôtesse de bord lorsqu’une explosion se produit.

La décompression est immédiate. Dans la carlingue déchiquetée les deux comparses se retrouvent en moins de temps qu’il n’en faut pour le réaliser, en train de plonger de dix mille mètres d’altitude vers l’océan Pacifique. Le Niçois et le Papou dont les sièges sont restés solidaires l’un de l’autre hurlent de concert et de façon fort peu diplomatique.

La chute est longue et vertigineuse. Vue de loin la scène paraît calme et silencieuse.

Plouf !

Un grand choc puis le néant…

Continuer la lecture de « Le Niçois et le Papou de Jérémy Taburchi »

Un appel à participation au prochain projet « No Future / No Limit » de Roxane Petitier

Roxane Petitier, une des contributrices du projet Lou Can propose au public de participer à son prochain projet intitulé « No Future / No Limit » dont vous trouverez une note d’intention ci-dessous :

Appel à participation au projet No Future / No Limit de Roxane Petitier
Appel à participation au projet No Future / No Limit de Roxane Petitier

Parfois, je rêve de renaître dans un peuple de culs nus qui vit en harmonie avec mère nature. Loin des téléviseurs, des foules névrotiques, de facebook, de la bouffe en boîte. Et j’imagine un monde où scientifique rime avec éthique, où le progrès équivaut au bien-être de l’humanité et à la préservation de l’environnement.

Oui mais voilà, les rêveurs et les idéalistes sont pris pour des fous.

Et le monde continue de marcher sur la tête. Les systèmes socio-économiques régissent nos vies. Addiction au pouvoir, culte de la marchandise, corruption et exploitation sont la norme. Les industriels nous font confondre besoin et désir. Les médias entretiennent la stratégie. On privilégie le quantitatif au qualitatif. Dénué de scrupule et d’empathie, au royaume de l‘absurde, le fanatique est maître. Beaucoup, passionnément, à la folie, à n’importe quel prix ; on produit, on achète, on jette… la planète entière est une déchetterie. On nourrit mal son esprit, son corps et son âme. Le bien-être est l’ennemi de l’économie. Et le mal-être est partout. Cela a-t-il un sens ?

Alors concevoir une nouvelle société, ça urge. L’humanité vit au-dessus de ses moyens écologiques. Le partage, l’utilisation et la durabilité des ressources naturelles sont des options possibles. La planète est abondante pour qui sait en profiter sans piller.

Ce monde a besoin d’amour et d’harmonie, point. Instillez de la tendresse à cette plante, cet animal ou cet enfant, et ils s’en trouveront renforcés. Conscience et matière sont deux aspects d’une même réalité. Concentrez-vous, écoutez les vibrations de votre cœur, de vos cellules, sentez comme vous êtes lié à un ensemble plus vaste. Un processus de transformation est en marche et cela n’a rien de fantasque pour qui a le cœur ouvert. De l’art, de l’altruisme et de la poésie, bon sang ! Le futur sera amour et créativité, ou ne sera pas.

Ni militante, ni gauchiste, encore moins anarchiste, point autiste, juste artiste, je veux bien qu’on me qualifie d’allumée, car vaut mieux ça que d’être éteint(e)…

Roxane Petitier

Retrouvez plus d’informations sur ce projet depuis le site : www.nofuture-nolimit.com