Retrouvez la revue à l’Atelier Franck Michel

L’Atelier Franck Michel, quartier Ségurane, proche du Port de Nice, nous fait le plaisir d’accueillir en dépôt quelques exemplaires de la revue. Sur la photo ci-dessous vous pourrez la découvrir entourée des magnifiques sculptures de Sosno et Moya. La galerie vous accueille sur rendez-vous durant les restrictions sanitaires.

Lou Can entouré de Sosno et Moya
Lou Can entouré de Sosno et Moya

La revue Lou Can était à l’honneur dans « le Grand Direct » sur Azur Tv

Jérémy Taburchi, éditeur de la revue Lou Can, était l’invité de l’émission « le Grand Direct » de Nicolas Galup sur Azur TV le 03 mars 2021. Une opportunité de parler de la situation des artistes et des créateurs en période de Covid-19 et de présenter le septième numéro de la revue.  Le journaliste a mis l’accent sur le contenu très littéraire de cette édition un peu particulière. A découvrir dans la vidéo ci-dessous.

La Librairie-galerie Laure Matarasso accueille le Lou Can 7

Fidèle à l’amitié qu’elle nous porte, Laure Matarasso accueille le premier dépôt de la revue Lou Can et de son septième numéro. Cet opus, dont le thème est « Tropiques » a offert à ses contributeurs foison de sujets possibles. Voyages imaginaires, intérieurs, ou bien réels à l’autre bout du monde (qui ne le désirerait pas en ce moment ?), tous les sujets ont été abordés avec bonheur. Nous vous invitons donc à vous rendre à la Librairie-galerie Laure Matarasso au 46 bd Risso (dans le passage) à Nice pour vous procurer votre exemplaire (il est conseillé de téléphoner avant de passer).

La revue Lou Can 7 chez Laure Matarasso à Nice
La revue Lou Can 7 chez Laure Matarasso à Nice

Retrouvez la revue Lou Can à la Ferus Gallery

Un premier dépôt du septième numéro de la revue Lou Can a été effectué ce matin à la Ferus Gallery de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Située sur le Nouveau port de ce délicieux village de bord de mer, proche la Capitainerie, la galerie vous proposera également un choix d’œuvres, sculptures, photographies et sculptures de prestigieux artistes internationaux.

La revue Lou Can à la Ferus Gallery
La revue Lou Can à la Ferus Gallery

Quelques photos de l’intérieur et des abors de la galerie :

  • La revue Lou Can à la Ferus Gallery

Réception des exemplaires du Lou Can 7

Notre imprimeur a livré les deux-cents exemplaires du Lou Can 7 commandés. Nous allons pouvoir débuter la distribution en librairie et auprès des partenaires de la revue. En attendant les amateurs et les collectionneurs du titre peuvent dors et déjà la commander sur ce site depuis la page suivante :

https://www.lou-can.fr/catalogue/revue-lou-can/lou-can-7/

Les contributeurs de la revue qui ne peuvent ou ne veulent pas se déplacer en librairie recevront leur exemplaire offert par la poste s’ils le préfèrent par cette voie.

Un septième numéro placé sous le thème « Tropiques »

Après l’Aube, Guerre(s), la Vague, le Futur, Bosio, la Grande Bouffe, voici donc le septième numéro de la revue Lou Can avec pour cet opus le thème « Tropiques ». Nous pouvons vous l’assurer, nos aimables contributeurs, artistes, photographes, poètes et écrivains, ont été particulièrement inspirés. Nul doute que vous apprécierez cette édition toute de saveurs tropicales. A noter que la charte graphique de la couverture et des pages intérieures évolue légèrement, pour souligner le désir de renouveau qui est souhaité avec ce numéro.

Revue Lou Can 7 couverture Maurice Maubert
Revue Lou Can 7 couverture Maurice Maubert

La couverture du Lou Can 7 sur le thème « Tropiques », illustrée par un Masque de Maurice Maubert intitulé « Masque Œil II ».

Réception du bon à tirer du Lou Can 7

Lou Can is back ! Nous sommes heureux de vous présenter le septième numéro de la revue au travers du bon à tirer tout juste reçu de chez l’imprimeur. Ce numéro sur le thème « Tropiques » est resté un certain temps dans les cartons, actualité oblige. Il mettra à l’honneur les textes et œuvres (dans le désordre) : Marilia de Laroche, Jacques Drouin, Stéphane Renaud, Karim Massoutra, Maurice Maubert (couverture), Rémy Saglier, Peter Larsen, Jean-Marc Fonseca, Jérémy Taburchi, Charles Turcat, Pati. Un merci particulier aux partenaires et annonceurs : Ferus Gallery, la Librairie-Galerie Laure Matarasso… Sortie prévue dès que possible.

Lou Can 7
Lou Can 7

La Librairie Niçoise poursuit son activité de vente de livres anciens sur le net

C’est un des plus beaux commerces de Nice qui ferme, victime de la crise actuelle, doublée par celle qui touche en profondeur, de manière lancinante, toute une certaine filière du livre. La Librairie Niçoise m’a permis de passer parmi mes plus beaux moments artistiques, en même temps que nos discussions, avec Thierry Desouche, toujours intéressantes et passionnées m’ont apprises tant de choses. Tout comme ces livres anciens, témoins des racines de nos existences, des phares fortement enrochés dans l’Histoire, éclairant nos choix par la réflexion ou le plaisir qu’ils suscitent, l’ont fait. Le lieu ferme, mais l’activité de la Librairie Niçoise continue, de manière plus virtuelle. Vous pouvez vous intéresser à ces ouvrages, que vous soyez bibliophiles ou pas, et contacter Thierry Desouche et sa femme Florence en cas de besoin.

Vous trouverez plus bas, le message que Thierry Desouche a souhaité adresser à ses amis et clients.

Jérémy Taburchi

« Après 16 ans de bons et loyaux services, de belles rencontres et de magnifiques souvenirs, nous avons le regret de fermer définitivement le lieu La Librairie Niçoise et ceci en date du 31 août 2020.

Nous restons présent sur internet par l’intermédiaire d’Ebay (pseudo : florohdes) et de Livre Rares Book (librairie niçoise), ainsi que sur facebook.

Nous souhaitons vous remercier d’avoir partagés avec nous cette aventure, et espérons vous retrouvez d’une façon différente mais avec toujours autant de passion pour les livres anciens.

A bientôt et prenez soin de vous,

Thierry Desouche et Florence Rohr Desouche »

Une biographie de Jacques Matarasso par sa fille Laure

C’est une vie incroyable qui nous est livrée dans ces deux tomes rédigés par Laure Matarasso. Issus d’un dialogue avec son père, du récit fait par un homme au dernier chapitre de sa vie, ces deux livres racontent la naissance de la vocation de libraire et de galeriste de Jacques Matarasso.

Le premier tome est plus intime, et nous invite à découvrir un parcours humain avant, pendant et après la seconde guerre mondiale, à la rencontre des surréalistes qui ont fait l’Histoire du mouvement.

Le second s’attache à retracer les échanges du galeriste avec ceux qui allaient devenir les grands noms de l’Art de la seconde moitié du XXème siècle, et ceux qui allaient fonder l’École de Nice. Cet opus, tout comme le premier, a été rédigé et mis en forme par Alain Amiel.

Chaque tome est à 15€, dans un format agréable, dos carré-collé.
Vous pouvez vous les procurer en contactant leur auteur à cette adresse : https://www.laure-matarasso.com

L’Art du Confinement

Le tonnerre a grondé sur la Terre, d’abord lointain, puis plus près, de plus en plus près. Si près que les hommes, où qu’ils se trouvaient à sa surface, se mirent à craindre la colère des cieux. « Quelle flèche voudrait me transpercer ? et réduire mon existence supposée immortelle, à celle d’un animal traqué ? Quelle foudre voudrait me calciner ? et annihiler mes futiles projets ? » pensaient-il tous. Il est vrai que le virus n’épargnait personne. Les anciens, les fragiles certes, étaient plus enclins à périr sous ses coups, mais de plus jeunes individus en mouraient aussi. Partant de ce constat, il fut décidé que les humains iraient se cacher, s’abriter, se confiner, afin de leur éviter la maladie et afin qu’ils évitent de la transmette à leur tour. « Vous demeurerez enfermés » ! dirent les chefs. Et il en fut ainsi pendant plusieurs lunes… Un beau matin l’orage semblait s’être calmé, et tous projetaient de sortir au plus tôt afin de reprendre le cours normal de leur vie. Pourtant la bête rodait encore…

La suite de l’histoire ? Mais ce sera à vous de l’écrire bien sûr ! Ce court-circuit temporel que représente le confinement auquel nous avons été convié tant par la biologie que la politique, laissera probablement des traces dans l’esprit de chacun. Les créateurs y puiseront certainement matière à leur Art… Attendons de voir ce qu’il en sera.

Être enfermé pour un artiste ne devrait pas être une nouveauté : aurait-on oublié les contraintes et les efforts surhumains qu’a dû représenté pour Michel-Ange la peinture du plafond de la Chapelle Sixtine ? Ne peut-on pas imaginer qu’il s’est donné corps et âme à son oeuvre, sans compter ni les jours ni les nuits, sans penser à autre chose qu’à sa fresque ? A-t-il alors beaucoup profité du siècle, lui qui peignait Dieu ? Gloire à ces héros de l’Art !

Hélas, l’esprit de la Renaissance n’habite plus ce monde : il ne peuple que nos musées, nos souvenirs pourrait-on dire. Aujourd’hui le confort rend toute chose facile. Nos vies de confinées risquent au final de n’être que la somme de ces quotidiens faits de levers, de déjeuners, de dîners, d’informations macabres, d’espoirs divers et de couchers.

Rendez-vous dans le nouveau monde qui ne sera un nouveau monde que par le fait que chaque nouvelle journée est en soi un nouveau monde. Et ce depuis la nuit des temps.

Jérémy Taburchi